« Loire le 30-1-32
Bien chers Tous
Mon cher Jean par une lettre que tu avais écrit à nos Parents que tu demandais au Papa des 4986. Tu sais bien qu’il en a pas. Je te garde les miens mais comme tu ne dis ni le nombre ni si tu veux les greffer, ou les faire raciner. Hier j’ai vu Jean Vincent, je lui ai demandé s’il avait taillé les siens et je lui ai expliqué le cas, il m’a dit qu’il m’en garderait. Fais-moi réponse de suite et dis-moi bien ce que tu en veux et ce que tu veux en faire, je te les préparerais. Le Frangin Monmon a du arrivé hier soir. Le beau-frère a Cavet a été jugé mardi, il en a pris pour deux ans et les frais. Quel temps avez-vous ? Ici brouillard et givres et on avance pas beaucoup au travail. Les avoines hivernales sont, je crois, moissonnées. En attendant de vous lire recevez de tous et pour tous nos amitiés, de gros baisers aux Enfants. Pierre »