« Givors le 2 avril 1910.
Cher Pierre
Je suis en vacances de Pâques à Givors depuis le Jeudi-Saint et je rentre le 2 avril.
Je n’ai pas pu répondre à ta jolie carte du jour de l’an, parce-que je ne connaissais pas ton adresse. Je l’ai demandée à Lyon ; mais on a oublié de me l’envoyer en me répondant.
Jeudi soir, nous avons eu la visite de ton papa et de ta maman. Ils venaient voir la grand-mère qui est malade depuis quelque temps.
J’ai été très contente de pouvoir les embrasser avant de repartir.
J’espère que tu es en bonne santé et que j’aurais le plaisir de te revoir pendant le mois d’août.
Toute la famille t’envoie ses meilleures amitiés.
Reçois aussi cher Pierre les plus affectueux baisers de ta cousine. Marie B. »