Histoire de la verrerie de Givors. 1900-1964

1749-1899   Sommaire   1965-2003  

1900: Les fils respectifs des deux fondateurs continuent le développement de l'entreprise. Eugène Souchon, marié à Marie Neuvesel, la sœur de Fleury, étudie la machine semi-automatique Boucher, puis, il est chargé par son beau-frère de construire une nouvelle usine, le long du Gier, entièrement équipée en semi-automatique. Ce four n° 4 sera allumée en 1905. Décès de Fleury Neuvesel en 1907. Eugène Souchon lui succède aux côtés de Momain, la société s'appellera "Souchon-Neuvesel-Momain et Cie".

1908: La machine Boucher autorise désormais la production d'un même article en continu. Grâce à une étude de marché, Eugène Souchon se rend compte que la consommation des eaux minérales est en forte progression en France. D'ou son idée de conforter les débouchés de la verrerie en se créant des marchés captifs avec l'eau minérale. C'est la base de l'accord signé avec Evian en 1910, puis avec Badoit, Vittel et Vals.

"les souffleurs de verre"    

1920: Seconde révolution technologique avec la mise au point de machines automatiques. Après études préalables de leur fonctionnement en Angleterre par Amédée Frachon le beau-frère de Souchon, puis des essais durant un an dans l'ancienne usine de la Freydière, décision était prise de lancer un plan général d'automatisation des usines. Dès lors, toutes les petites affaires familiales incapables, faute de capitaux, de moderniser leur entreprise vont chercher à s'associer à l'un des deux grands groupes verriers de l'époque: Souchon-Neuvesel et Saint-Gobain.

1930: Le groupe Souchon-Neuvesel possède une organisation commerciale lui permettant de livrer à sa clientèle tout ce qui se produit en verrerie sur machines automatiques. 

     

"Les forgerons"   - Les différents corps de métier de la Verrerie Neuvesel -   "Les maçons"

1931: Décès d'Eugène Souchon, sa femme Marie dirige la société conjointement avec son beau-frère Amédée Frachon et ses deux neveux Lucien Frachon et Georges Roque. Intensification de la concurrence avec Saint-Gobain qui s'intéresse aussi à l'emballage, en réponse à l'allumage de fours à glace et à vitre par Neuvesel. 

1936: Les deux groupes s'aperçoivent rapidement qu'une entente est nécessaire s'ils ne veulent pas disparaître. Aussi, afin de ne pas "tuer le métier", signature d'un accord entre Saint-Gobain et Souchon-Neuvesel.

1940: L'occupation du groupe marque le pas jusqu'à l'après seconde guerre mondiale.

1950-1960: Georges Roque (neveu d'Eugène Souchon et président de Souchon-Neuvesel) met tout en œuvre pour que la société suive la mutation économique en cours:  la concurrence étrangère apparaît avec l'ouverture des frontières. 

1958-1959: Première grande restructuration: quatre usines sont fermées et leurs productions respectives réparties dans les autres établissements. Les équipements et méthodes de fabrication sont améliorées, d'où une augmentation de 45% du tonnage annuel produit par employé.

1961: la situation financière est rétablie: le groupe compte six unités de production de bouteilles, pots, gobelets et flacons; il est majoritaire dans le capital des sociétés Badoit et Vals.

1749-1899      1965-2003

Sommaire

Copyright © 2001 [Yves Chapuis]. Tous droits réservés.   Révision : 21 novembre 2007 . yves.c@free.fr