Sommaire : Givors d'un Siècle à l'Autre...

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« 28 JUIN 1830, premier chemin de fer en France, de Givors à Rive-de-Gier »
Les prétentions exagérées des propriétaires du canal, les bénéfices considérables que produisait cette entreprises, avaient attiré sur les transports de la vallée du Gier, l’attention de quelques esprits entreprenants et audacieux. Dès 1824, le bruit courut qu’un projet allait être présenté pour la construction d’un chemin de fer qui relierait Saint-Étienne à Lyon, en passant par Saint-Chamond, Rive-de-Gier et Givors. En 1826, le projet était présenté, adopté et mis en adjudication publique.
Le 27 mars 1826 , l’adjudication eut lieu, et la société " Seguin frères, E. Biot et Cie " devint concessionnaire à perpétuité du chemin de fer projeté. Une ordonnance du 7 juin 1826, approuva cette adjudication .Seguin frères, E. Biot et Cie constituèrent, pour la construction et l’exploitation du chemin de fer, une société anonyme, dite " du chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon " au capital de 10 millions, société qui fut approuvée, ainsi que ses statuts, le 7 mars 1827.
La première concession de chemin de fer, accordée en France, date du 23 février 1823, et concerne une ligne de Saint-Étienne à Andrézieux. Mais cette ligne n’était destinée qu’au transport de la houille, elle n’était pas établie dans les conditions nécessaires pour permettre quelque vitesse aux convois, enfin la traction y était assurée exclusivement par des chevaux. La ligne de Lyon fut établie dans des conditions toutes différentes, et l’on peut dire, qu’en réalité, le premier chemin de fer crée en France fut celui de Saint-Étienne à Lyon.
L’âme de la nouvelle entreprise fut le célèbre Marc Seguin, d’Annonay, connu surtout comme inventeur de la chaudière tubulaire. Marc Seguin fut puissamment secondé dans son entreprise par ses quatre frères et par Édouard Biot, ses associés. On commença les travaux par le tronçon de Givors à Rive-de-Gier, et cette première partie de la ligne fut mise en exploitation, pour le service des marchandises seulement, le 28 juin 1830. Le service des voyageurs n’y commença que le 3 avril 1832, lorsque l’on mit en exploitation la section de Lyon à Givors. La troisième partie, de Rive-de-Gier à Saint-Étienne, fut livrée le 1er octobre 1832 au service des voyageurs, et le 25 février 1833 , à celui des marchandises.
La section de Givors à Rive-de-Gier fut donc la première partie établie. La traction y fut assurée, au début, exclusivement par des chevaux, du moins pour le trajet de Givors à Rive-de-gier car, de Rive-de-Gier à Givors, les wagons descendaient par le seul effet de la pente. La rapidité de cette descente, qui nous ferait maintenant sourire, émerveillait les gens :on n’était pas blasé sur la vitesse en ce temps là. La traction par chevaux ne devait pas durer longtemps. Depuis plusieurs années, Marc Seguin travaillait à l’établissement d’une locomotive. Il avait ramené, d’Angleterre, deux machines Stephenson et s’était livré, avec ces locomotives, à de nombreux essais, sans arriver à des résultats satisfaisants : la production de vapeur était trop faible et l’on n’obtenait qu’une vitesse infime. Pour remédier à ce défaut, Marc Seguin chercha à multiplier les surfaces de chauffe, il fut amené, ainsi, à l’invention de la chaudière tubulaire, en 1827. Le 7 novembre 1829, Seguin se livra, à Lyon, à des essais, avec une machine de sa construction. On constata que cette machine donnait un meilleur rendement que la machine anglaise, qu’elle pourrait remonter sur la pente de Rive-de-Gier à Saint-Étienne, la plus forte du parcours, 8 wagons chargé ensemble de 11 tonnes, à une vitesse d’environ 7 kilomètres à l’heure. Le 26 février 1831, quelques-unes de ses locomotives fonctionnaient déjà, de Givors à Rive-de-Gier, pour le transport des marchandises mais ce ne fut qu’en 1833 que l’on supprima complètement la traction animale pour le service des marchandises. Cependant, on n’osait pas encore faire mener des convois de voyageurs, par les locomotives ; jusqu’en 1837, les chevaux servirent seuls pour cette branche du service, ils furent, enfin, à cette date, définitivement supprimés : les locomotives avaient alors fait leurs preuves, et le public daignait se confier à elles.

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