Sommaire : Givors d'un Siècle à l'Autre...

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Place Picard

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Externat de Notre-dame de france

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Groupe Scolaire

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Ecole Maternelle

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Ecole Maternelle Canal

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Groupe Scolaire de Canal

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Ecole maternelle du Canal

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Ecole Maternelle

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groupe Scolaire du Canal

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Le maître d'école"
Muni d'un brevet de capacité, moins difficile que ne l'est le certificat d'études primaires, le futur maître d'école se présentait au curé et au maire et, s'il était agrée, Recteur et Préfet l'autorisaient à ouvrir son école. Il louait une chambre, y installait quelques bancs, quelques tables rustiques, un poêle.
Dans cette pièce, souvent mal éclairée, chaque enfant venait auprès du maître, son petit livre à la main, pour lire et compter. Renvoyé à son banc, un autre recevait la même leçon. Chaque élève payait par mois 1fr. 50 ou 2 francs, car la leçon d'écriture exigeait un supplément de dix sous par mois.
La première école communale.
Ce ne fut qu'après le vote de la loi Guizot (28 juin 1833), que notre commune ouvrait une école communale qui, d'ailleurs ne serait ni obligatoire, car on répugnait à la contrainte, ni gratuite, ce qui ne pouvait convenir qu'aux indigents, ni laïque, puisque l'instruction morale devrait s'appuyer sur les croyances confessionnelles.
La libération du Conseil municipal du 13 août 1833 arrêtait que l'instituteur recevait une somme de 300 fr., que le taux de la rétribution mensuelle servie par chaque élève serait de 2 francs, que le local choisi, l'ancienne cure, située rue Puits-Ollier, recevrait, en 1834, vingt-cinq enfants, les plus indigents de la commune. L'enseignement des filles pauvres, également gratuit, était confié aux sœurs Saint-Joseph. En février 1844, un plan et un devis estimatif furent présentés au Conseil municipal et acceptés pour la construction d'une école communale. Le commentaire du projet nous permet d'identifier l'immeuble comme étant actuellement l'école Jean Jaurès.
En juin 1846, l'instituteur communal primaire était remercié. Les frères de la Doctrine chrétienne s'installaient dans l'immeuble, la même année. En 1846, l'effectif atteignait 300 élèves. Soutenus par la municipalité et le clergé, leurs progrès furent évidents. Les instituteurs ne pouvaient lutter contre les frères salariés par la commune. Et le 2 avril 1846, une succursale était ouverte au Canal.

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