Sommaire : Givors d'un Siècle à l'Autre...

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Vue Panoramique

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Verrerie Neuvesel

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La Gare d'Eau

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Vue Aérienne

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Vue générale

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La verrerie

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La verrerie

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Vue Générale sur la Verrerie

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La Gare et la Verrerie

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La Verrerie Royale - 1749 -
La transformation de notre petite ville, en centre commercial, commençait à se dessiner. Une activité que les siècles antérieurs n’avaient pas connue, se manifestait. Des constructions bordaient déjà le port, en une ligne ininterrompue; d’autres, longeant Mercary, devaient transformer bientôt le lit de ce ruisselet, en la plus belle artère du Givors de ce bon vieux temps. Enfin l’industrie allait, par une verrerie, faire chez nous son apparition ou sa réapparition, si l’on tient pour bonne l’hypothèse de la fonderie givordine des Ségusiaves.
Jusqu’au commencement du XVIIIème siècle, les forêts de France avaient été exploitées sans méthode et sans prudence, beaucoup avaient été détruites. Un mouvement se produisit, alors, pour la protection des forêts ; Des édits sévères réglementèrent leur exploitation. Les maîtres verriers de France, qui tous étaient établis dans les forêts, se virent presque subitement privés du bois, leur combustible habituel, et durent chercher ailleurs des lieux plus favorables à leur industrie, à proximité des mines de charbon de pierre, le nouveau combustible qu’ils devaient désormais employer. Givors doit à ces circonstances, et à son heureuse situation, l’établissement de sa première verrerie.
M. Michel Robichon était en 1729, maître-verrier, exploitant à titre de copropriétaire, les verreries de Miélin en Franche-Comté. Il y travaillait depuis 20 ans, lorsque les hasards du commerce lui firent connaître les charbons de Rive-de-Gier, au moment où les édits royaux chassaient les verreries des forêts. M. Robichon fut frappé des avantages que présentait Givors, près des charbons de Rive-de-Gier, près de Lyon, au bord de Rhône, et il s’y installa en 1749.
C’est en effet le 10 mai 1749, qu’un arrêt royal autorisa Michel Robichon et Joseph Esnard à construire une verrerie à Givors; Cet arrêt accordait un privilège exclusif de vingt années, dans un rayon de dix lieues, et permettait au nouvel établissement de se nommer "Verrerie Royale de Givors".
… L’établissement Esnard, Robichon père et fils et Cie fut la première verrerie créée dans la vallée du Gier ; Michel Robichon père, qui en fut le grand organisateur, amena avec lui, de Miélin , les ouvriers verriers dont il avait besoin. D’autres familles suivirent bientôt, car en ce temps là les ouvriers verriers formaient une corporation très fermée, et leurs familles, employeurs et employés, étaient unies, non seulement par une franche amitié, mais aussi par des mariages. C’est pourquoi, dès 1750, date où commença l’exploitation de la verrerie de Givors, et pendant 40 ans, nous voyons nombre de familles verrières quitter la Franche-Comté et l’Alsace, pour s’établir à Givors: les familles Robichon, Esnard, Alliment, Schmidt, Haour, Raspiler, Neuvesel, Spigre, Grezely, pour ne citer que les plus anciennes. Cet établissement nouveau apporta à notre petite ville un surcroît important de population et de richesse; Aussi pouvait-on dire avec raison, en 1764: " Le bourg de Givors devient tous les jours plus considérable par sa situation, qui en fait l’entrepôt naturel des fers qui vont à Saint-Étienne, des charbons de pierres et de bois qui se transportent à Lyon, par l’industrie des habitants, voituriers par eau, et surtout par la verrerie royale qui y a été établie en 1749 et qui a commencé à travailler en 1750 ; Elle fait subsister près de 200 ouvriers; on y consume par jour 150 bennes de charbon; Il en sort 500 000 bouteilles par an; On y fabrique du verre plat depuis 1755. A cette date de 1764, Givors comptait 300 feux, y compris ceux de Bans et de la Freydière, soit 1500 habitants environ.

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