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La Vogue de Givors par A. PEILLON, Receveur municipal à Givors. Ce
livre a été écrit en 1847.
Ce document se compose de huit chants à la gloire de la grande
fête annuelle de la vogue de Givors, qui se déroulait toutes les
années au mois d'août.
Ce livre a été copié sur l'original par M. Mourier en
1855 et a été édité en 1903 par les imprimeries Ogeret et
Martin, 12 et 12 bis, place du Palais Vienne.
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Les photographies, qui agrémentent les textes originaux du
livre, ont été réalisées lors de la "Vogue de Bans", organisée
par les écoles Gabriel Péri et Elsa Triolet en Juin 2002 et des
Archives de la ville de Givors.
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La vogue de Givors de 1926
"Belle jeunese, Givors s'est mis en fête. Soyons en digne et sachons le montrer, le verre à la main et le
cœur alerte." Continuons l'œuvre des aînés. Sur des paroles de Dédé et une musique de Lulu, la jeunesse givordine nous invite à chanter le refrain de la grande vogue annuelle de Givors-Ville.
"Sur la Gare-d'Eau parée et coquette, la joute bat son plein accoutumé. Airs entraînants partent de la Barquette.
Encouragent les jouteurs à casser, sur le tabagnon reste le dernier, celui que la force a élu Champion, ému, reçoit la bleue méritée, au milieu des hourras et des chansons".
A l'heure du bal, le chef d'orchestre, M. A. Augereau, entraîne filles et garçons en des tourbillons joyeux et rythmés. Au programme: one-step, java, fox-trott, valse, polka, mazurka, schottich, tango et paso-doble.
C'était en 1926, comme nous le rappellent ces joyeux vogueurs, le temps d'une halte devant le café Corand, rue de Lyon, comme on disait alors. (Aujourd'hui rue Longarini)
Jean-Michel Duhart (22/08/1993)
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A mon Ami Charles Perret, de Grigny
A toi, vieux compagnon des jeux de mon enfance,
A toi dont si souvent j'éprouvai l'indulgence,
J’ai dédié ces vers, enfants de mes loisirs
Comme un tribut du cœur à de doux souvenirs.
A. PEILLON
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